ouvrir sa savonnerie en france, le parcours du combattant ?

« Je suis convaincue que vendre ses savons en France est bien trop complexe et beaucoup trop long!
Tu veux lancer ta savonnerie en 8 semaines?
Gagner du temps en allant à l’essentiel en laissant le superflu derrière toi?
Ne plus te noyer dans la législation et les règles ?
Alors, j’ai développé une formation unique pour te guider pas à pas vers la vente de tes savons « 

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La Création D’une Savonnerie En France : Le Rêve

Créer sa savonnerie est un rêve pour beaucoup de personnes. « I have a dream ».

Ca parait facile au départ : il suffit de fabriquer des savons dans sa cuisine et de les vendre.

Malheureusement (ou heureusement), la réalité est bien différente.

La fabrication et la vente de produits sont régis par une complexe réglementation qui n’est pas toujours facile à comprendre ou à appliquer.

Le casse-tête de la réglementation est tel qu’il est difficile voire impossible pour les passionnés de savon de tout comprendre et de s’y conformer.

Les savonnières parlent toutes du parcours du combattant!

Un dédale administratif et réglementaire parfois impossible à comprendre.

La savonnière est souvent confrontée à ces difficultés et ne sait pas où chercher, ni comment obtenir des réponses claires et précises sur sa situation.

Car oui, chaque situation est différente : mais c’est aussi ça qui fait le charme de chaque savonnière et de chaque savon.

LES SAVONS ARTISANAUX C’EST D’ABORD UNE PASSION

 

Formuler et créer du savon au départ c’est toujours une passion.

Tu tombes rapidement dans la « savonnite aïgue » comme disent les savonniers.

La saponification du savon c’est de la (vraie) magie !

Lorsque l’on mélange la solution de soude aux huiles et que le mélange se transforme… en savon.

Sans parler du bonheur quand on utilise son savon pour la première fois.… la mousse, la douceur sur la peau, les effluves… on tombe « en amour  » comme disent les canadiens!

Pas étonnant qu’autant de passionnés de saponification à froid sont attirés pour devenir pro.

Mais ouvrir une savonnerie, c’est bien plus que la passion des savons : c’est un vrai métier !
Même les matières premières doivent être contrôlées!

Et au delà des compétences techniques du savon, il y a tout le côté création de l’entreprise et réglementation associée. Là ça devient moins drôle. Mais c’est un « passage obligé ».

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Créer Sa Savonnerie : Les Étapes Clés Du Projet

Pour créer sa marque cosmétique et son entreprise, il faut monter son projet par étapes clés.

Voici dans les (très) grandes lignes:

Etape 1

Identifier les recettes de produits que tu veux vendre et monter un projet.

En effet, la réglementation n’est pas différente selon le type de produit : savon saponifié à froid, à chaud, solide, liquide, ou maquillage : tous sont soumis aux même règles.

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Etape 2 

L’étude de marché.

Il s’agit de déterminer le ou les marchés sur lesquels tu souhaites vendre tes produits. 

Je préfère parler de positionnement.

En effet, tu peux te positionner sur le marché des savons artisanaux ou sur celui des produits naturels ou bio, par exemple. Mais il y en plein d’autres possibilités!

Chacun de ces marchés a ses spécificités et nécessite une approche différente.

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Etape 3 

La réglementation cosmétique d’une savonnerie artisanale

Sans doute l’étape la plus importante et la plus complexe avant d’ouvrir sa savonnerie.

Il est impératif de bien comprendre les règles qui s’appliquent aux produits que tu souhaites fabriquer.

Bénéficier d’une action de formation à ce stade est un des meilleurs conseils que je peux te donner. La formation t’accompagne et te guide pour ne pas te tromper ou te perdre. 

En gros, la liste qui me vient en tête : 

1 – Identifier les pièces du puzzle juridique

2 – Comprendre ces pièces de puzzle

3 – Adapter les pièces (la réglementation) à sa situation

4 – Assembler les pièces dans le bon ordre

Et notamment, faire son DIP (dossier d’information produit) et rédiger ses BPF (bonnes pratiques de fabrication).

Et pour finir, soumettre tes produits à l’évaluateur sécurité. Chaque produit doit avoir son propre rapport de sécurité du produit cosmétique – savon ou non -.

Après toutes ces étapes seulement que la création d’une entreprise de cosmétique et de savon est possible. 

Dans Quelles conditions Peut-On Vendre Ses Savons Maison?

Il n’est pas possible de fabriquer dans sa cuisine et de vendre ses savons et des cosmétiques.

La réglementation est stricte et complexe : il y a de nombreuses pièces dans le puzzle .

L’enjeu pour la savonnière est d‘identifier ces pièces de puzzle, de les comprendre, des les adapter à sa situation d’artisan et de les assembler dans le bon sens.

Un vrai casse-tête!

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Les Bonnes Pratiques De Fabrication (BPF)

Les bonnes pratiques de fabrication (BPF) sont des règles à respecter pour créer des produits cosmétiques conformes à la loi.

Ces « règles » ont été élaborées par les autorités européennes pour garantir la qualité et la sécurité d’un produit.

Les BPF définissent les conditions dans lesquelles un produit (savons ou autres) doit être élaboré, testé et mis sur le marché.

Elles imposent notamment des exigences en termes d’hygiène et de sécurité, mais aussi en termes de qualité des ingrédients, d’un processus de fabrication et de sécurité du produit.

Les BPF sont donc indispensables pour vendre des savons et autres produits sur le marché français et/ou européen.

COMMENT METTRE SON LABORATOIRE DE FABRICATION AUX NORMES BPF ?

Pour mettre son laboratoire de fabrication aux normes BPF, il est indispensable de se conformer à la réglementation en vigueur. (avant d’ouvrir !)
La norme ISO 22716 est la référence des bonnes pratiques de fabrication cosmétiques pour toutes les entreprises dans ce domaine d’activité.

C’est une norme opposable. Cela signifie qu’il est obligatoire de s’y conformer.

C’est un gros morceau cette rédaction, ne nous le cachons pas…
C’est un dossier dans lequel beaucoup d’informations sont contenues.

Toutes les savonnières stressent beaucoup pour la rédaction de ces bonnes pratiques de fabrication.

Car cette norme est difficile à mettre en oeuvre.

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LA DIFFICULTÉ DE LA NORME POUR LES ARTISANS

La norme ISO relative aux BPF définit les exigences sous forme de directives.
Ce qui donne plus d’imprécisions que d’explications.
Il y a beaucoup de marges de manœuvre pour l’interprétation et l’adaptation à sa propre activité.

Cela peut être une source d’angoisse pour les artisans de la saponification à froid qui n’ont pas les compétences ou le temps nécessaires pour se plonger dans la compréhension de la norme. Sans parler de sa mise en oeuvre.

« Pourtant, quelque soit ton cas, cette norme est obligatoire et il est important de se conformer aux exigences qu’elle impose ».

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TOUT LE MONDE DOIT SE RETROUVER DANS LA NORME ISO 22716

 

En plus d’être payante, la norme ISO donne seulement des lignes directrices.

Elle ne compte comporte « que » 27 pages, y compris les pages de présentation et de garde.

Mais elle se compose de 17 chapitres dont 15 applicables aux BPF !

Pas besoin de préciser que le contenu est pauvre…. très pauvre.

Il faut que tu imagines cette norme comme un garde-fou pour assurer la qualité de ton savoir faire.

Mais ce n’est pas seulement là pour le métier de savonnier : elle s’applique à tous!

Du très gros organisme, à l’entreprise, aux fournisseurs de matières premières, au fabricant de savon (et tous ceux que j’oublie).

Voilà pourquoi ces lignes directrices sont si « allégées » : elle doit répondre à tout type d’entreprise.

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LA COSMÉTOVIGILANCE : MISE À JOUR

 

 La cosmétovigilance c’est la veille des lois sur les cosmétiques.

C’est une obligation réglementaire pour tous les fabricants ou importateurs de produits cosmétiques.

 La mise en place d’un système de cosmétovigilance est obligatoire pour toute entreprise fabriquant ou mettant sur le marché des produits cosmétiques et/ou des savons.

Le but du système de cosmétovigilance est de détecter, d’évaluer et de suivre les effets indésirables des produits cosmétiques afin d’améliorer la sécurité des consommateurs.

En gros, il s’agit pour un savonnier de surveiller les nouvelles : loi, norme, directive, etc, et d’effectuer les mises jour nécessaires (si requises).

C’est pourquoi il est indispensable (mais non obligatoire!!) de se faire accompagner par un professionnel de la réglementation ou de la formation cosmétique pour mettre son laboratoire aux normes BPF ET rédiger ses BPF.

La mise à jour de ses BPF doit être faite de manière très régulière selon les besoins de ton entreprise. 

Récemment il y a encore eu des modifications concernant les organes de contrôle en France. 

Ces modifications et mises à jour sont très régulières. Mais elles sont complexes à suivre et il est difficile de trouver des sources fiables pour s’y conformer. 

Dans ma formation la LBO tous mes élève ont un accès à vie à TOUTES les mises à jour réglementaires gratuitement. 

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